Mammographie : un outil pour être « sein et sauve »

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Nicole Boutet et Réanne Ménard

Réanne Ménard, technologue responsable en mammographie, nous parle de l’importance du dépistage précoce, de l’incroyable équipe à la clinique de dépistage de Montfort et de comment mettre les chances de votre côté quand il en vient au dépistage du cancer du sein.

Chaque année, le mois d’octobre est, dans les pays du monde entier, un mois consacré à la sensibilisation au cancer du sein, afin d’attirer une plus grande attention sur la maladie, de favoriser la prise de conscience, et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs de la maladie.

Diplômée du Collège Boréal à Sudbury, Réanne est venue à Montfort faire un stage et elle n’est jamais repartie. Elle est membre de l’équipe d’imagerie médicale de l’hôpital depuis 2002.

En plus de Réanne, l’équipe de mammographie de Montfort inclut six technologues, un radiologue en chef et trois commis hors pair pour coordonner les rendez-vous.

En moyenne, cette équipe accréditée annuellement par le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein fait environ 44 mammographies par jour, et ce sept jours par semaine.

7 femmes devant une machine de mammographie
L’équipe de technologues en mammographie : Chantal Bettencourt, Marise Resmarais, Tanya Joseph, Suzanne Potvin, Nicole Boutet, Réanne Ménard et Monique Michel (absentes de la photo : Micheline Simpson, Sylvie Gareau et Melanie Hartley)

Selon la Société canadienne du cancer, le cancer du sein est la forme de cancer la plus répandue chez la femme au Canada (à l’exclusion des cancers de la peau autres que le mélanome). C’est la 2e principale cause de décès par cancer chez les Canadiennes. Le cancer du sein peut aussi apparaître chez l’homme, mais ce n’est pas fréquent. Environ 1 Canadienne sur 8 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 sur 31 en mourra.

L’équipe de mammographie en 1998

« Le cancer du sein, ce n’est pas un diagnostic si rare », explique Réanne. « En s’assurant de faire le dépistage régulier du cancer du sein, on a de meilleures chances de détecter le cancer avant qu’il ne soit trop avancé. »

En plus du cancer du sein, les mammographies permettent aussi de trouver des kystes, le fibroadénome ou d’autres anomalies dans les seins.

Le dépistage permet de vérifier si la maladie est présente chez une personne qui ne présente pas de symptômes. Les épreuves de dépistage permettent de détecter un cancer du sein avant que tout symptôme ne se manifeste. Lorsqu’on détecte et qu’on traite le cancer du sein à un stade précoce, les chances de réussite du traitement sont meilleures.

Recommandations de la Société canadienne du cancer

→ Si vous êtes âgée de 40 à 49 ans, discutez avec votre médecin de votre risque de cancer du sein ainsi que des bienfaits et des limites de la mammographie. La recherche n’a toujours pas clairement établi les avantages pour la femme qui est dans la quarantaine.
→ Si vous êtes âgée de 50 à 69 ans, passez une mammographie de dépistage tous les 2 ans.01
→ Si vous êtes âgée de 70 ans ou plus, discutez avec votre médecin de la fréquence à laquelle vous devriez passer une mammographie.

« Avec mes années de travail ici, je m’aperçois qu’il y a aussi plusieurs jeunes femmes, dans la trentaine ou la quarantaine, qui a ont des cancers du sein, » observe Réanne. « C’est important d’en parler avec son médecin si on a des symptômes comme des bosses dans les seins, une asymétrie des deux seins qui n’était pas présente avant, un changement de couleur du sein ou un écoulement du mamelon. »

Réanne tient à rassurer les femmes qui ont peur de se faire tester par peur de trouver une masse ou que ce soit douloureux: ça ne fait pas mal, le test ne dure que 5 à 10 minutes et surtout, il vaut mieux attraper un cancer précoce plutôt que d’attendre qu’il ne soit trop tard.

« Ça ne prend que quelques minutes pour potentiellement sauver votre vie », affirme-t-elle.

« À Montfort, nous avons une machine à la fine pointe de la technologie qui est reconnue à travers la région pour sa précision d’image et son absence de douleur. Ça réduit l’anxiété du test chez les patientes. »

La technologie à Montfort

Rencontrant des dizaines de patientes tous les jours, Réanne et son équipe voient beaucoup d’histoire à succès.

« C’est encourageant parce qu’on peut dire qu’on a aidé à sauver leur vie en détectant de façon précoce. Quand elles sont en rémission, elles reviennent nous voir pour continuer le dépistage régulier. Cette semaine, une dame m’a dit qu’elle était chanceuse parce que son cancer a été trouvé très petit à l’aide d’une mammographie et que maintenant elle a terminé ses traitements et tout est beau! »

Apprenez-en davantage sur le dépistage du cancer du sein en visitant le site de la Société canadienne du cancer.

Gabrièle Caza-Levert
Gabrièle est gestionnaire en communications et est avec l'équipe des communications à Montfort depuis 2013. Quand elle n'est pas en train d'écrire pour le Journal Montfort, vous pourrez surement la retrouver sur un terrain de volleyball, dans la cuisine avec ses filles, à une réunion de famille/d'amis ou en chemin vers sa prochaine escapade.