Rencontrez Lunedwige, « Mme Monfort »!

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Femme souriante
Lunedwige Montfort

Lunedwige Monfort travaille en tant que commis à l’Hôpital Montfort. Elle est néanmoins passée par plusieurs chemins avant d’atterrir à l’institution portant le même nom qu’elle.  

Née en Haïti, Lunedwige Monfort a débuté sa carrière avec une licence en médecine dentaire. Après deux ans de travail en clinique, elle s’est retrouvée à préférer le côté administratif et la gestion de la clinique au côté prestation de soins. Elle a donc ensuite parlé avec un collègue, lui transférant ses patients, avant de se retrouver à travailler à divers endroits. Elle a notamment déniché un emploi aux Nations Unies, où elle a travaillé pendant huit ans, comme assistante exécutive puis officier de support aux projets. Elle a ultérieurement travaillé dans une firme espagnole avec l’Union européenne comme consultante en ressources humaines.

C’est en 2016 que Lunedwige Monfort est arrivée au Canada, où elle s’est installée à Montréal pour faire des études en ressources humaines à HEC Montréal, et par la suite en santé publique. Présentement, elle termine une maîtrise en relations industrielles et ressources humaines. 

Son arrivée à Montfort s’est produite lorsque l’un de ses collègues d’université lui a demandé si elle était intéressée au poste de commis. «Je me suis dit ‘bon bien, pourquoi pas’. Je savais que d’une manière ou d’une autre, ça allait me permettre de comprendre, d’apprendre, de me familiariser avec de nouvelles façons de faire et puis d’ajouter d’autres activités à mon quotidien, donc, j’ai accepté.» raconte-t-elle. Elle a donc fait ses bagages et a déménagé à Gatineau pour travailler à l’hôpital en question.

À Montfort, le côté organisé de Lunedwige Monfort lui permet de coordonner son espace, sa routine. L’une des choses qu’elle préfère est le contact humain, le travail d’équipe. « Un travail de commis, tu as les patients, tu as les infirmières, tu as la gestionnaire, tu as les visiteurs, tu as tout. Donc je suis interpellée de toute part. »

Le travail d’équipe, c’est ce qui me permet de me démarquer.

Elle explique aussi comment il est important de prendre le temps de discuter avec les autres, de savoir comment ils se portent, soit apporter un support moral, un sourire.

Durant le pic de la pandémie, « … il était difficile de se reconnaître, surtout vêtus de chapeaux et de masques, et la relation avec les autres était grandement affectée. »

Comme le monde entier est au courant, la COVID-19 a quand même changé le cours des choses. Lunedwige Monfort raconte comment il était difficile de se reconnaître, surtout vêtus de chapeaux et de masques, et que la relation avec les autres était grandement affectée. En général, du côté humain, c’était plus difficile qu’à l’habitude.

Mais il faut tout de même prendre en compte la familiarité de son nom de famille avec celui de l’institution où elle travaille. Elle avoue que ce fait même lui « fait quand même quelque chose ». Lunedwige Monfort explique qu’elle voit l’hôpital comme une institution ayant les mêmes valeurs qu’elle, qui fait de son mieux pour offrir un service de qualité à sa clientèle. Mais elle voit aussi Montfort comme une institution qui porte le même nom qu’elle, malgré la différence d’orthographe et le fait que les deux noms n’ont pas de liens familiaux. « Ça me permet de faire mieux, de vouloir faire mieux. »

Quand il est temps pour elle de se présenter à des collègues ou des clients, certains se retrouvent confus, d’autres sont étonnés, ne comprennent pas tout de suite ou ne la croient pas. Certains vont même à lui demander si elle a eu le besoin de passer une entrevue pour se faire embaucher. 

« J’aime bien voir le visage des gens qui sont tout étonnés quand je dis mon dernier nom. (…) Ils ne s’y attendaient pas. »

Quelqu’un a même remarqué: « Oh, ça alors! Tu t’appelles Montfort, tu habites à Montréal, tu déménages pour aller vivre à Gatineau pour travailler à l’Hôpital Montfort sur le chemin Montréal. »

En bref, en ce qui concerne la similarité des noms, un sentiment d’appartenance est présent chez Lunedwige Monfort. Il faut dire qu’une connaissance à elle lui avait dit en blague que si elle déménageait au Canada, elle devrait travailler à l’Hôpital Montfort. Cette blague s’est finalement avérée prémonitoire.

Abigaëlle étudie à l’école Béatrice-Desloges, d’où elle fait partie du journal étudiant. Elle a une longue liste de passions, dont l’écriture, la lecture, la cuisine, le chant ou encore le piano.