Jouer au hockey en maillot de bain…

1995

L’hiver commence à pointer le bout de son nez et les sports d’hiver reviennent s’installer dans nos quotidiens. On sort nos tuques, nos mitaines, nos grosses bottes, les skis, les patins, les raquettes, etc. On profite du grand air et on bouge ! Bien sûr, plusieurs d’entre nous apprécient particulièrement le hockey.

Samuel Mainville, infirmier auxiliaire au 5C, joue lui-aussi au hockey. Cependant, au lieu d’enfiler casque, gants, jambières, patins, épaulières, protège-tibias et autres, son équipement est beaucoup plus simple.

« Je joue avec des palmes, un gant spécial, un bâton et un casque de water-polo », raconte Samuel.

« Le bâton ressemble drôlement à un bâton de mini-hockey. Il est d’une longueur d’environ 30 centimètres ». Depuis 2015, Samuel fait partie d’une équipe de hockey sous-marin. Il a commencé dans un club à Cornwall.

la meilleure façon de le regarder, c’est d’y jouer

Ça se joue presque de la même façon que le hockey sur glace. La partie dure deux périodes de 15 minutes. Chacune des deux équipe a six joueurs dans l’eau et ceux-ci tentent d’entrer une rondelle qui pèse trois livres dans les buts, à trois mètres de profondeur.

Tout comme la version hivernale, il y a trois arbitres. Deux sont sous l’eau et un est à l’extérieur avec un sifflet.

Pendant la partie, les rotations se font sur le bord de la piscine. Lorsqu’un joueur est fatigué, il doit remonter à la surface et sortir complètement de l’eau pour que le prochain joueur y entre à son tour.

« Je peux rester environ 45 secondes sous l’eau, peut-être un peu moins » dit Samuel, « ça travaille beaucoup le cardio »!

En 2017, Samuel s’est joint à l’Équipe Canada de hockey sous-marin. « Nous sommes allés en Angleterre, en Australie, à Vancouver et en Californie », ajoute Samuel.

C’est un sport sans contact, mais inévitablement, des coups se donnent sous l’eau. « Il n’y a pas tant de place que ça sous l’eau, ça joue physique.  »

Les parties sont ouvertes au public, mais malheureusement, c’est un peu dur à suivre en regardant la piscine en dehors de l’eau. « C’est très facile de s’inscrire, il suffit de le faire en ligne », dit Samuel. « D’autant plus que la meilleure façon de le regarder, c’est d’y jouer ».

Méganne est stagiaire avec l’équipe des communications à Montfort depuis 2019. Quand elle n’est pas en train d’écrire pour le Journal Montfort, elle est surement en train de s’informer sur les nouvelles du sport, de se cacher les yeux devant un film d’horreur, ou d’écouter en boucle les chansons de Fred Pellerin.