S’évader du quo-TI-dien

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Environ deux fois par année, l’équipe des techniciens en informatique s’enferme volontairement dans une pièce avec l’espoir d’en ressortir en un temps record. En effet, Christopher, Jean-Pascal, Michel, Simon-Pierre et Stéphane ont un taux de réussite d’environ 60% sur les cinq salles d’évasion auxquelles ils ont participé.

Situées dans différents centres à travers Ottawa, les salles d’évasions sont habituellement une petite pièce, remplie d’énigmes à résoudre, dans laquelle une équipe est embarrée et de laquelle il faut résoudre toutes les énigmes dans un certain ordre pour réussir à sortir. En moyenne, le temps alloué pour réussir le défi est de 45 minutes et le taux de succès varie selon la salle, mais dépasse rarement 40 %. Les participants peuvent demander un seul indice pour que « l’évasion » soit considérée comme réussie.

En combinant cette activité avec un souper ou une sortie, les techniciens en profitent de l’occasion pour s’amuser, remuer leurs méninges et renforcir leur travail d’équipe.

« On est un groupe qui est déjà tissé serré au travail, » dit Stéphane Tremblay, technicien en informatique. « Les salles d’évasion nous permettent d’appliquer notre excellente chimie d’équipe dans un contexte divertissant, à l’extérieur du travail. On s’appuie l’un sur l’autre pour réussir les différents défis parce que chaque membre de l’équipe est essentiel pour résoudre les énigmes. On a tous des forces particulières, mais le vrai roi de l’évasion, c’est notre travail d’équipe! »

L’équipe a essayé trois salles du Escape Manor de la rue Queen, soient la salle Beau’s Brewery, The Asylum et The Outlaw Saloon. Au centre Lockdown, elle a essayé The Visitor et au Mystery Motel, la salle The Magician’s Studio. De toutes ces salles, c’est de Beau’s Brewery qu’ils se sont évadés le plus rapidement, en 30 minutes.

« De toutes les salles que nous avons faites, c’est définitivement The Asylum qui était ma préférée. C’était la première fois que je participais à une salle d’évasion et je ne savais pas trop à quoi m’attendre, » se rappelle Simon-Pierre Legault-Bélec, technicien en informatique. « Finalement, nous avons réussi à sortir à quelques minutes de la fin. C’était vraiment une belle expérience. Nous avons commencé à travailler en équipe automatiquement, dès le début, et je pense que c’est ça qui nous a permis de nous évader. »

Les salles sont toujours remplies de surprises et de nouvelles énigmes auxquelles l’équipe doit s’adapter.

« La pratique ça aide, c’est certain, » dit Jean-Pascal Titus, chef d’équipe des techniciens en informatique. « À mesure de faire différentes salles avec les mêmes gens, tu en viens à savoir quoi chercher et tu trouves le bon équilibre entre travailler seul, mais également ensemble. Il y a souvent des liens entre les différentes énigmes donc c’est important de toujours communiquer aux autres ce que l’on fait pour ne rien manquer. »

« Pour ma part, je trouve que les énigmes visuelles sont les plus difficiles, » énonce Michel Sévigny, technicien en informatique. « Si la lumière n’est pas exactement alignée avec l’élément à trouver, ça ne fonctionne pas. Je trouve que les plus faciles sont les énigmes d’association, soit de jumeler deux indices pour avoir une réponse, ainsi que les énigmes de logique/connaissances. On est une super bonne équipe, chacun à ses forces et bien se partager les énigmes c’est la clé pour réussir! »

Mis à part le travail d’équipe, plusieurs autres compétences sont nécessaires pour réussir ce type de défi. Christopher Greenaway, technicien en informatique qui a participé à des dizaines de salles d’évasion et s’occupe habituellement d’organiser l’activité pour son équipe, nous explique ce qu’il faut pour s’évader. « C’est surtout des habiletés intellectuelles, d’analyse et de logique. En fait, les participants sont découragés d’utiliser la force physique pour résoudre les énigmes. De plus, il faut avoir un œil de lynx pour trouver certains indices dans la salle. C’est aussi bon de savoir si tu recherches une clé, une combinaison de cadenas, ou un mot pour pouvoir avancer. Le temps est limité, donc c’est certain que vers la fin ça peut devenir un peu stressant, surtout s’il semble encore avoir beaucoup à faire. L’important c’est de rester calme, respirer et de s’appuyer sur son équipe. »

Gabrièle est conseillère avec l'équipe des communications à Montfort depuis 2013. Quand elle n'est pas en train d'écrire pour le Journal Montfort, vous pourrez surement la retrouver sur un terrain de volleyball, dans la cuisine avec ses filles, à une réunion de famille/d'amis ou en chemin vers sa prochaine escapade.