Montfort et la Francophonie, c’est indissociable. Ça fait partie de nos racines, de notre raison d’être, et depuis quelques mois, de notre vision : une francophonie audacieuse pour des communautés en santé.
Ça donne le ton, alors que l’on célèbre justement la francophonie en mars, à l’occasion du mois, de la semaine ou encore de la Journée internationale de la francophonie, le 20 mars.
Au cours des derniers jours, l’hôpital et été l’hôte de deux événements tout à fait à propos. D’abord, de concert avec les Presses de l’Université d’Ottawa, une causerie avec des auteur·e·s de l’ouvrage Le moment Montfort dans la francophonie canadienne. Ensuite, grâce aux Affaires francophones de la Faculté de médecine et à l’Institut du Savoir Montfort, une « Journée de la francophonie » destinée aux étudiant·e·s en médecine.
Causerie sur une cause marquante
C’est à l’auditorium de Montfort que s’est réunie une soixantaine de personnes, le 13 mars dernier, à l’occasion d’une causerie avec des auteur·e·s de l’ouvrage Le moment Montfort dans la francophonie canadienne. Plusieurs collègues de Montfort et bon nombre de gens de la communauté ont rempli la salle, devant laquelle se sont succédé les interventions, animées par François Charbonneau, co-directeur du livre.
Après un mot d’introduction par la directrice des Presses, Lara Mainville, ainsi qu’une allocution du président-directeur général de Montfort, Dominic Giroux, ce sont Serge Miville et Marie-Claude Thifault qui ont offert leurs perspectives en élaborant au sujet des chapitres dont ils sont les auteurs, soit respectivement Montfort fermé : jamais ? Le discours nationalitaire de SOS Montfort dans les journaux franco-ontariens, et La langue de ma santé : un « horizon d’attente ».

Puis, Michel Bock, également co-directeur de la publication, et Louise Bouchard, chercheuse à l’Institut du Savoir Montfort, ont fait de même, en abordant Bernard, Paquet et Montfort : un débat sur les potentialités politiques de l’Ontario français, et La mobilisation collective pour une santé en français en Ontario au lendemain du jugement Montfort.
Merci aux auteur·e·s pour la générosité de leurs propos, qui ont permis d’approfondir divers aspects du sujet toujours passionnant qu’est le mouvement SOS Montfort.
Pour clore l’événement, la cheffe de direction de l’ISM, Estelle Ethier, a remercié les équipes des Presses de l’Université d’Ottawa, du Centre de recherche sur les francophonies canadiennes, et des Affaires francophones de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, pour avoir rendu cet événement possible.
Ce fut aussi l’occasion de dévoiler qu’un nouveau réseau de recherche collaborative et d’application des connaissances, le Réseau FORCES Santé, verra le jour prochainement. Le lancement officiel aura lieu le 2 avril.
La captation vidéo de la causerie est disponible en ligne.
Pleins feux sur la réalité francophone
Avec la collaboration spéciale de Stéphanie Garcia
Les étudiant·e·s de première année du programme de médecine de l’Université d’Ottawa ont pu s’immerger dans la réalité francophone à l’occasion d’une « Journée de la francophonie » le 17 mars dernier, grâce aux Affaires francophones de la Faculté de médecine et à l’Institut du Savoir Montfort. L’objectif ? Mettre en valeur les enjeux des patients francophones en contexte minoritaire, et se familiariser avec le principe d’offre active des soins de santé en français.
L’événement s’est déroulé sous forme de plénière, de témoignages de patient·e·s et de professionnel·le·s de la santé ainsi que de discussions et a réuni 160 étudiant·e·s anglophones – dont plusieurs parlaient également français – et 60 étudiant·e·s francophones.

Les étudiant·e·s ont pu découvrir les services offerts par l’Université d’Ottawa et le Consortium national de formation en santé (CNFS) en matière d’offre active, et prendre part à une activité de simulation interprofessionnelle animée par Isabelle Giroux, chercheuse à l’Institut du Savoir Montfort et professeure à l’École des sciences de la nutrition de la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa.
« Je les ai encouragés à faire preuve d’écoute généreuse, à se laisser surprendre et à apprendre de nouvelles choses sur leur communauté » a dit Dominic Giroux, président-directeur général de Montfort, au sujet du mot de bienvenu qu’il a offert au groupe. « Je les ai remerciés d’avoir choisi la profession et l’Université d’Ottawa. J’ai aussi souligné l’importance du rôle de Montfort au-delà d’un hôpital universitaire, soit de transmettre la langue et la culture francophone, de contrer l’assimilation, et d’être solidaire avec nos communautés et institutions francophones. »
Dans le cadre du Plan stratégique 2024-2028, Montfort a l’objectif d’accroître les services en français, ainsi que l’impact de l’enseignement et de la recherche. Pour en savoir plus : www.montfort.ca/strategie.