Le 16 mai 2024, l’auditorium de l’Hôpital Montfort est devenu un lieu de dialogue et d’échange vibrant alors que plus d’une centaine de participants se sont réunis pour un symposium historique. Organisé par l’Institut du Savoir Montfort (ISM) en partenariat avec la Fondation Montfort, l’Hôpital Montfort, l’Acfas et l’Université d’Ottawa, ce colloque était un événement important de l’édition 2024 de l’Acfas. C’était la première fois depuis 2009 que le prestigieux événement se tenait en Ontario.
Le thème du symposium, « La langue comme déterminant de la santé et la discordance linguistique en matière de santé et de soins de santé pour les minorités linguistiques au Canada », aborde une question cruciale qui est de plus en plus pertinente dans notre société multiculturelle. Alors que la migration continue de façonner la population mondiale, de nombreuses personnes sont confrontées à des barrières linguistiques importantes lorsqu’elles accèdent aux services de santé, en particulier celles qui vivent dans des situations linguistiques minoritaires. Ce symposium visait donc à mettre en lumière ces défis et à proposer des solutions pour améliorer l’accessibilité aux soins de santé pour les minorités linguistiques au Canada.
Cet événement témoigne de l’engagement de l’ISM, de l’Hôpital Montfort la fondation Montfort et de leurs partenaires à faire progresser les connaissances scientifiques et à promouvoir l’équité en matière de santé. Le symposium a donné lieu à des discussions approfondies menées par d’éminents chercheurs, professionnels de la santé et décideurs politiques, qui ont souligné l’importance de l’accessibilité linguistique dans les établissements de soins de santé. Parmi les invités de marque figuraient le lieutenant-gouverneur Edith Dumont, le maire d’Ottawa Mark Sutcliffe et l’honorable Mona Fortier, députée d’Ottawa Vanier.
Sharon Johnston, directrice scientifique de l’Institut du Savoir Montfort, a résumé avec éloquence l’essence du symposium en déclarant : « En comprenant et en abordant la discordance linguistique, nous pouvons ouvrir la voie à des services de santé plus équitables et plus inclusifs. » Le maire Sutcliffe s’est fait l’écho de ce sentiment en déclarant : « Ce symposium est un grand pas en avant dans nos efforts collectifs pour faire en sorte que tous les habitants d’Ottawa aient accès aux soins dont ils ont besoin, dans la langue officielle de leur choix, car cela est essentiel à la réussite de notre système de santé. »
Le symposium a également permis à l’ISM de présenter ses initiatives, ses chercheurs et ses collaborations. Des tables rondes et des présentations ont mis en lumière l’engagement de l’institution dans la lutte contre les barrières linguistiques dans les soins de santé. La présentation d’affiches par des étudiants a quant à elle, constitué un élément remarquable, mettant en lumière la prochaine génération de chercheurs et leurs contributions à ce domaine essentiel.
De plus, Une visite du laboratoire de simulation, menée par Dominic Giroux, PDG de l’Hôpital Montfort, et Estelle Ethier, cheffe de la direction de l’ISM, a permis à certains invités d’avoir un aperçu des processus de formation innovants de l’Hôpital Montfort. Cette expérience pratique avec les mannequins et les protocoles de formation a souligné le dévouement de l’institution à l’excellence dans l’éducation et la formation en matière de soins de santé.
Le symposium a non seulement mis en lumière la question pressante des barrières linguistiques dans les soins de santé, mais il a également démontré le rôle essentiel que jouent l’Hôpital Montfort et l’ISM dans la promotion d’un système de soins de santé inclusif et équitable. En réunissant un groupe diversifié de parties prenantes et d’experts, l’événement a souligné l’importance de la collaboration et du dialogue pour répondre aux besoins des minorités linguistiques en matière de santé.
Somme toute, le symposium de l’Acfas à l’Hôpital Montfort a été un succès retentissant, favorisant d’importantes discussions sur la langue et la santé et ouvrant la voie à des pratiques de soins de santé plus inclusives. Il a mis en évidence le rôle central de la langue dans l’accessibilité aux soins de santé et les efforts collectifs nécessaires pour garantir que tous les Canadiens reçoivent les soins dont ils ont besoin.