Jessica Parent est instructrice clinique et technologue en échographie au sein de l’équipe d’imagerie médicale de Montfort.
Depuis l’ouverture du Carrefour santé d’Orléans, c’est dans les nouveaux locaux qu’elle œuvre principalement, vu que la salle avec moins de rendez-vous s’y trouve pour donner le temps de transmettre ses connaissances aux étudiants et futurs professionnels. Elle travaille aussi encore à l’hôpital.
C’est d’abord en radiation médicale que Jessica s’est lancée, tant pour le mystère et l’intrigue de la profession que pour les possibilités d’emplois.
« Lors de mon stage en rayons X, j’ai eu une rotation en échographie et j’ai adoré la complexité de ce domaine, même si ne comprenais pas grand-chose aux images que je voyais sur l’écran », se souvient Jessica. « Je me suis donc inscrite pour faire mon cours d’échographie tout de suite après avoir terminé celui en radiologie. En plus de la responsabilité qui vient avec cet emploi, pour moi, c’était le fait de pouvoir voir et comprendre ce que la majorité des gens ne peuvent pas voir qui m’a intéressé. »
Selon Jessica, pour être un bon technologue en échographie, il faut être empathique, mais aussi, savoir gérer ses émotions.
« Nous trouvons des pathologies chez nos clients, mais on ne peut rien dévoiler », dit-elle. C’est plutôt lorsque les médecins lisent les résultats des images prises par les technologues que l’analyse et la communication avec le client se fait.
De plus, il faut avoir la coordination et la logique derrière le mouvement que fait son bras pour réussir à obtenir les images dont on a besoin. Sans oublier qu’il faut être rapide, mais minutieux. On doit faire les examens sur plusieurs patients par jour, mais il ne faut pas aller trop vite pour manquer quelque chose.
Pour Jessica, ce qu’elle aime le plus de sa profession c’est qu’elle ne cesse jamais d’apprendre.
« Quand tu penses avoir tout vu, une pathologie qui t’est inconnue ou un cas complexe arrive », explique-t-elle. « Avec l’avancement de la technologie, nous voyons maintenant de l’anatomie et des pathologies qui nous étaient impossibles de voir avant. C’est un métier en constante évolution et que ne nécessite aucune radiation. »
Elle tient à préciser que bien que les technologues en échographies apprécient le privilège de voir les bébés dans le ventre des mamans et de partager ces moments précieux avec les parents, même ce n’est pas toujours des nouvelles heureuses. C’est beaucoup plus que de prendre des photos (même si c’est ce qu’ils disent aux clients).
« Nous avons aussi une grande responsabilité, car c’est nous qui devons trouver les pathologies chez nos clients et prendre les bonnes images pour diagnostiquer celles-ci. Sans images, il n’y en aura pas mention dans le rapport du radiologue. Nous faisons une grande variété d’examens, ce qui brise la routine et le défi de trouver et bien démontrer la pathologie rend le travail de « détective » intéressant. »
En échographie générale, les technologues font des examens sur le corps entier (thyroïde, abdomen, obstétrique, doppler veineux, pelvien, seins, extrémités, scrotum, carotide, etc.) et ils assistent les radiologues lors de biopsies.
« Nos journées sont toujours différentes et c’est ce qui rend le métier motivant. Tu peux faire le même examen à plusieurs reprises, mais tu ne cherches pas ou ne trouveras pas les mêmes pathologies selon le client. »
Que ce soit en clinique, au Carrefour ou dans un milieu hospitalier, la santé de plusieurs dépend du bon travail que font les technologues en échographie, ainsi qu’en radiation médicale.
La semaine du 7 au 13 novembre est la Semaine des technologues en radiation médicale. C’est l’occasion idéale de reconnaître l’excellent travail que font les technologues de Montfort. Pensez à tous les moments importants de nos vies auxquels ils font partie… Que ce soit la première fois qu’on voit notre bébé ou pour nous annoncer la fin d’un cancer, ils jouent un rôle déterminant dans notre santé. N’oubliez pas de leur dire « merci »!