Ma journée à Montfort

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Je suis Abigaëlle Pinsonneault, élève à l’école secondaire catholique Béatrice-Desloges. Le mercredi 6 novembre, j’ai eu la chance d’accompagner ma mère pour la journée marché du travail.

Il est évident que regarder quelqu’un travailler à l’ordinateur, et de participer à des réunions où vous regardez tout le monde comme s’ils parlaient chinois, n’est pas très intéressant.

Nonobstant, j’ai eu la grande opportunité de faire plus que ça.

Tout commence par une journée typique : je me réveille à sept heures du matin (il faut dire que c’est tard pour moi, quand on compare à mon horaire habituel), je me prépare, puis je pars en direction de nouvelles aventures… dans un hôpital!

Ma mère me présente tous ses collègues, nous allons chercher à boire, et déjà une réunion! Il faut dire que quand on ne connaît personne et que tout le monde nous regarde comme un extraterrestre, nous avons tout simplement l’envie de nous réfugier sous terre. Cependant, j’ai survécu.

Et puis, honnêtement, c’est mille fois mieux qu’en salle de classe, je dois vous l’avouer.

J’apprends aussi qu’un nombre littéralement illimité de patients est venu ici. Vous entrez dans une pièce, et une tonne de dossiers sont devant vos yeux.

Bref, c’est après que le vrai fun commence quand ma mère m’emmène au bureau des Communications. Un personnel si gentil est devant moi, et c’est maintenant que Méganne Leblond m’en apprend sur son travail, et sur ce que son groupe fait en particulier. Ce qui m’incite rapidement à vous inviter sur la page de leurs réseaux sociaux!

Mais bon. Nous recevons notre première mission! Descendre dans le sous-sous-sol. Avez-vous déjà imaginé aller plus creux qu’un sous-sol? Moi, jamais. C’est aujourd’hui que je découvre à quel point les humains peuvent aller loin des fois. 

L’ascenseur me fais peur, mais je suis avec quelqu’un de confiance, donc tout va bien. Nous arrivons en bas, et déjà au premier coup d’oeil, nous savons que jamais nous n’aimerions nous retrouver là une nuit. 

Après cela, je visite une bonne partie de l’hôpital, étant époustouflée par tous ces étages, et le nombre de membres du personnel.

Je retourne dans le bureau de ma mère, étant supposé commencer cet article avec papier, crayon, mais la tentation m’emmène vers le texte de Martin Sauvé dans le Journal Montfort : Quand l’hôpital donne la chair de poule. Après avoir lu la première histoire de la cloche de la chambre 22, je m’empresse de retourner vers Méganne afin de trouver la chambre avec elle. Malheureusement, puisque les numéros de chambres ont changé depuis 1996, notre recherche n’a pas porté fruit. Cependant, après un dîner avec les collègues de ma mère, j’apprends que finalement, l’histoire de la cloche continue à chaque nuit! Mais rassurez-vous, je ne dis pas que l’hôpital est hanté, bien entendu. À moins que…

Je dois vous avouer que j’ai adoré ma visite dans cet endroit. Même si je n’ai pas tout à fait fini ma journée, pour cause que je vous écris en ce moment, je peux vous dire que Montfort est beaucoup plus qu’un hôpital.

C’est un endroit où vous pouvez retrouver le bonheur, où une tonne de gens travaillent afin de le rendre meilleur. C’est aussi un endroit où tous étudiants universitaires sont accueillis pour un stage.

C’est, peut-être, votre futur.

Abigaëlle étudie à l’école Béatrice-Desloges, d’où elle fait partie du journal étudiant. Elle a une longue liste de passions, dont l’écriture, la lecture, la cuisine, le chant ou encore le piano.