Se peut-il que notre karma nous prédestine à une vocation de bénévolat? C’est la question que l’on peut se poser en regardant le parcours de vie de Claire.
En effet, Claire est bénévole à Montfort depuis maintenant cinq ans aux soins palliatifs du 4C. Son appel caritatif s’est toutefois manifesté alors qu’elle n’avait que 15 ans. À son école, on avait demandé si certains étudiants étaient intéressés à faire manger des personnes âgées au souper. Elle accepta et débuta son bénévolat à la Pieta.
Claire a poursuivi ses études pour obtenir un diplôme de secrétaire médicale et travailler à CHEO où elle est vite devenue la coqueluche des médecins car elle était bilingue. N’écoutant que son cœur, elle se dirige vers le Island Lodge où elle travaille plus de 21 ans aux soins palliatifs. Pendant ce temps, elle poursuit un diplôme en soins palliatifs au Collège Algonquin. La voilà maintenant une professionnelle dans le vrai sens du mot.
À la retraite, une amie lui parle de Montfort où elle pourra travailler en français. Ce fut le coup de foudre.
Ses temps libres, lorsqu’il y en a, se tournent vers sa famille, une fille et deux petites-filles qui sont ses princesses et avec qui elle passe beaucoup de fins de semaine. Royauté oblige. Elle n’en oublie pas pour autant ses amies et d’autres loisirs dont la marche, la lecture et le chant.
Maître de chant, saviez-vous que vous avez une excellente candidate qui de plus a déjà joué de l’accordéon. À quand le prochain bal musette au 4C?
Un esprit sain dans un corps sain est son mot d’ordre. Elle aime manger sainement mais sans devenir végétarienne. Une sortie dans un resto thaï est un délice. Mais attention, elle a une dent sucrée. Inutile d’aller voir les recettes de Ricardo, demandez-lui plutôt sa recette de tarte au citron ou de gâteau aux carottes.
Comme vous le saviez, Claire est un oiseau du sud, endroit où elle aime bien aller se chauffer au soleil l’hiver. Son dernier voyage fut en République dominicaine mais la Floride et le Mexique sont aussi de son palmarès.
Le non verbal est un de ses atouts. Elle visite une dame roumaine qui ne parle ni français ni anglais. Mais son sourire et son toucher lui permet de réconforter la dame. Elle décide cependant d’apprendre quelques mots de roumain. Le lendemain, elle essaie de prononcer les mots mais elle s’aperçoit que la dame est toute confuse et ne comprend pas. Elle privilégie donc son approche initiale et prend sa main avec un beau sourire. Miracle, un beau sourire fait son apparition. Comme on le dit souvent, un sourire vaut plus que 1000 mots en roumain.