En milieu hospitalier, on compte plusieurs équipes qui travaillent en coulisses, « dans l’ombre », pour que les opérations quotidiennes se déroulent sans anicroche. Ce mois-ci, nous vous proposons de découvrir le travail de l’équipe de transcription médicale.
Elles sont bien cachées, derrière la deuxième porte du secteur des Archives cliniques, au sous-sol. En arrivant près de leurs bureaux, c’est le son des claviers d’ordinateurs qui se fait le plus entendre. C’est que nos dactylographes sont à l’œuvre, affairées à transcrire un rapport STAT, qu’on doit retourner à l’unité dans l’heure. La concentration règne, puisque la précision est de mise. Nous avons posé quelques questions à Hélène, Anne, Marie-Orphise, Kim et Chantal, nos maîtresses du lexique médical pour mieux comprendre leur travail.
À quoi ressemble une journée typique en Transcription?
« On ne manque jamais d’ouvrage », s’exclame Anne Léger, dactylographe à Montfort depuis 15 ans.
En effet, les opérations quotidiennes se ressemblent d’une journée à l’autre; les demandes de service arrivent en continu. « On offre des services environ 16 h par jour, en maintenant nos temps-réponse d’une heure pour les rapports STAT et de 24 heures pour tous les autres rapports », explique Chantal Chayer, la gestionnaire du secteur. « Une chose qui étonne souvent, c’est qu’on a une vingtaine de personnes à l’externe », ajoute-t-elle. « C’est en partie ce qui permet notre rapidité et nos heures de service étendues. »
Qu’est-ce que vous transcrivez?
« Tout ce qui est dicté! », lance Anne. « Ça va des sommaires de congé aux études de sommeil. C’est très varié. » En effet, l’équipe de transcription reçoit tous les rapports dictés oralement par les médecins de l’hôpital. Les rapports sont ensuite transcrits, versés dans Meditech, puis envoyés aux médecins en communauté, si nécessaire.
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Bien qu’elles transcrivent de tout, provenant de toutes les spécialités, nos dactylographes ont vu leur travail évoluer au cours des dernières années. « Avant, tout était dicté, puis transcrit par notre équipe », explique Chantal. « Maintenant, avec la reconnaissance vocale, plusieurs transcriptions nous arrivent avec un texte de base, qui a été reconnu par le système. » Le changement, c’est que l’équipe doit réviser le texte plutôt que de le transcrire. « C’est une évolution qui nous sauve du temps, ça nous permet de faire plus de volume. »
Qu’aimeriez-vous que l’on sache de votre travail?
« C’est un travail très méticuleux », dit Kim Cavanagh, dactylographe. « On doit prêter une attention particulière aux détails pour s’assurer que le rapport soit valide, sans erreurs. » En plus, puisqu’à Montfort les services sont offerts dans les deux langues, l’équipe de transcription est bilingue. « On doit connaitre notre travail dans les deux langues, être à l’aise avec la terminologie et s’assurer de bien comprendre le contexte de ce qu’on transcrit », raconte Chantal.
Elles sont d’ailleurs toutes d’accord sur ce point : « ça prend quelqu’un qui aime les langues, et qui aime apprendre tous les jours! » On sent véritablement qu’elles aiment leur travail.
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publié en novembre 2017.