L’orientation spécifique des infirmières aux Soins intensifs a fait peau neuve, cet automne. On y a ajouté une journée de simulation en laboratoire, afin de consolider les acquis théoriques par des situations tout à fait réalistes.
« C’est rare qu’il y a de la simulation dans les orientations en soins intensifs, » explique Renée Gagné, l’éducatrice clinique de l’unité. « On est parmi les premiers à le faire! »
La détermination des équipes des Soins intensifs et du Laboratoire de simulation, alliée à la polyvalence des mannequins, a permis de mettre sur pied une expérience qui sera grandement bénéfique pour le personnel, le secteur, et les patients. Nous avons rencontré les participantes de la première édition de cette orientation revue et améliorée.
La chance de se pratiquer
« C’est vraiment bien d’être capable de pratiquer la dextérité, parce que ça ne s’apprend pas en lisant des techniques ou en écoutant en salle de classe », explique Sonia Bouchard, nouvellement infirmière aux Soins intensifs. Puisque l’équipement diffère d’un hôpital à l’autre, « de pouvoir manipuler l’équipement qu’on va utiliser sur le terrain avant d’avoir des vrais patients, ça nous permet d’être plus confiantes », ajoute-t-elle.
« On est parmi les premiers à le faire ! »
Renée Gagné
« Ça nous permet de faire certaines choses au moins une fois, avant de le faire avec un vrai patient, » ajoute Kimberley Lebrun. « Je suis infirmière depuis six ans, j’ai manipulé beaucoup de choses, mais ça c’est complètement différent. Ça vaut vraiment la peine ! »
Presque aussi vrais que des humains
Le réalisme des mannequins est pour beaucoup dans la réussite de cette initiative. « Les mannequins sont très avancés », explique Sonia. « Je n’avais jamais vu de mannequin avec une ‘trachéo’, ou un ventilateur. C’est plus réaliste que dans d’autres labs que j’ai déjà eu. »
« … ça ne s’apprend pas en lisant des techniques ou en écoutant en salle de classe. »
Sonia Bouchard
« Quand tu rentres dans la chambre, c’est intimidant un patient de soins intensifs, » raconte Sophie Audet, éducatrice clinique à l’Institut du Savoir Montfort. « Tu peux facilement ‘perdre’ le patient à travers les fils, les machines… mais en entendant (les participantes) parler, j’ai le sourire jusqu’aux oreilles », ajoute-t-elle.
Une réussite sur toute la ligne
« Je suis convaincue que quand elles vont commencer, ça va être plus facile », dit Renée, visiblement confiante. « Je suis tellement contente ! » s’exclame Sophie. « C’est un succès. Vraiment ! »