Vous avez peut-être entendu dernièrement l’annonce d’une simulation d’un « code hémorragie ». Ce sont les équipes de médecine transfusionnelle, de la pratique professionnelle et de l’Institut du Savoir Montfort (ISM) qui s’affairaient à tester un nouveau processus de transfusion sanguine massive, qui sera implanté sous peu.
Le but d’un « code hémorragie » est de transfuser des unités de sang le plus rapidement possible, chez un patient en hémorragie. Pendant les simulations, nous voulons mesurer le temps entre l’appel du code et le moment où la transfusion débute.
Plus c’est rapide, meilleures sont les chances pour le patient de s’en sortir.
Yary Coulombe, facilitatrice de soins au CFN, raconte qu’elle a bien aimé participer à la simulation. « Ces activités d’apprentissage nous permettent d’améliorer la procédure et de voir nos forces et nos lacunes afin de se sentir plus à l’aise, » explique-t-elle. « Je conseille fortement à ceux qui craignent ces simulations d’y participer. Ce sont de belles opportunités d’apprentissage. »
Trois simulations ont eu lieu jusqu’à maintenant : à l’Urgence, au Centre familial de naissance (CFN) et au Bloc opératoire. Avec de la pratique et quelques ajustements, nous avons réduit de 13 minutes le temps entre l’appel du code et le début de la transfusion.
« J’ai toujours trouvé que la simulation était un excellent moyen de vivre des situations de crises, sans apporter de risque au patient, » explique le Dr Marc Doré, chef du département d’anesthésie. « La simulation nous permet d’apprendre à réagir et à gérer des situations stressantes et ce que nous apprenons en simulation s’applique dans la vraie vie, » ajoute-t-il. « Je suis heureux de voir que nous intégrerons la simulation au Bloc opératoire à Montfort. Ceci ne pourra que nous aider à prodiguer les meilleurs soins à nos patients. »