On dit souvent que Montfort, c’est un hôpital à échelle humaine et qu’y travailler, ce n’est pas comme travailler ailleurs. Si une équipe l’illustre bien, c’est celle des physiothérapeutes. Au nombre d’une vingtaine, on les retrouve à travers les secteurs de l’hôpital. Leur bonne humeur est contagieuse et lorsqu’ils se retrouvent ensemble dans leur salle d’employés, on comprend à quel point le lien entre chaque membre de l’équipe est fort. Portrait d’une équipe unique en son genre.
Pour mieux comprendre ce qui rend cette équipe si spéciale, on doit d’abord comprendre son rôle au sein de l’hôpital. Si, dans une clinique spécialisée, le rôle d’un physiothérapeute se limite généralement à travailler sur un problème spécifique – par exemple, une articulation qui cause de la douleur – en milieu hospitalier, il est beaucoup plus grand. On s’intéresse à la mobilité complète du patient, ainsi qu’à son milieu de vie après l’hôpital.
« On est comme une ancre dans l’équipe de soin, explique Geneviève Sirois-Leclerc. On dépend des autres, mais les autres dépendent de nous. On travaille vers le but du patient, qui est de retourner chez lui. Nous sommes souvent la porte de sortie des patients – le feu vert repose souvent sur nous. »
« On travaille avec le patient, soutient Véronique Yeon, qui travaille à Montfort ainsi qu’au Carrefour santé Aline-Chrétien. On l’aide à regagner sa vie. On veut le ramener à ses activités quotidiennes. On veut qu’il retrouve sa mobilité, sa fonction, son indépendance. »
Leur rôle est crucial pour le patient, mais aussi dans le modèle de soins de Montfort.
« L’équipe des physiothérapeutes est particulièrement reconnue et appréciée à Montfort, soutient Manon Crevier, gestionnaire intérimaire en travail social, gestion des départs et services thérapeutiques. Ils reçoivent beaucoup de message de reconnaissances – tant par les médecins que par les patients et familles – pour souligner la qualité des soins prodigués. »
Mais la grande différence entre un physiothérapeute à Montfort plutôt qu’un autre hôpital, c’est le fait que l’équipe effectue une rotation tous les six mois – un fait très apprécié de l’équipe. Cela leur permet de continuellement remettre à jour leurs connaissances, de connaitre le personnel dans les divers secteurs et de varier le genre de cas qu’ils traitent.
« Quand tu restes dans une unité longtemps, il peut y avoir des techniques que tu n’auras pas utilisées depuis un moment, explique un autre membre de l’équipe. Par exemple, au 6e étage, il y a des patient qui ont souffert d’un AVC – c’est une clientèle différente et les techniques sont différentes aussi. C’est la même chose pour les soins intensifs. Très peu d’hôpitaux travaillent comme ça, et c’est vraiment un avantage pour nous. Tu n’as pas le temps de développer l’ennui dans ton milieu de travail ou de trouver ça redondant. Tu changes d’équipe et de population. Ça fait un changement sans pour autant changer d’employeur. »
La chimie de l’équipe opére, même avec ces rotations. « Les rotations jouent beaucoup sur notre dynamique d’équipe et nous rapprochent, ajoute Véronique Yeon. Étant donné qu’on change régulièrement, on sait ce que les autres font aux autres étages. On comprend que certains secteurs peuvent être plus difficiles, en raison des cas qu’on traite. On se soutient beaucoup là-dedans. »
« Dans d’autres hôpitaux, c’est un travail beaucoup plus individuel, où les gens œuvrent dans leurs unités et ne se parlent pas beaucoup entre eux, explique Nicolas Charron. Lorsqu’on compare avec ce qu’on a ici, même si nous avons nos unités, on se retrouve tous dans notre local commun. Si j’ai un problème, je sais que je peux demander à n’importe qui ici. Non seulement on s’aide, mais on jase, durant nos pauses, on joue aux cartes, on va marcher ou courir, on fait plein de petites activités ensemble. C’est beaucoup plus comme un travail d’équipe qu’un travail en solo. Surtout pour un nouveau physio, ici tu as beaucoup plus de soutien de tes collègues qu’ailleurs. »
« Tout le monde ici s’entraide, s’aime, ce sont tous des bons collègues, ajoute Kyle Curtis. Ils s’intéressent réellement à qui tu es et veulent apprendre à te connaitre. Tu n’es pas juste un collègue de travail. »
Ce sentiment est le même chez Élise Veilleux, qui est revenue travailler à Montfort après quelques années ailleurs. « J’avais le goût de revenir à Montfort parce que c’est comme une famille. On est content ensemble, on pleure tous ensemble quand quelqu’un se marie, est enceinte, achète une maison… On célèbre les anniversaires de tout le monde. N’importe qui ici va t’aider, même si c’est la quatrième ou cinquième fois que tu demandes quelque chose aujourd’hui. L’avantage de connaitre tous les secteurs, c’est que tout le monde peut aider et se comprendre. »
Visiblement, être physiothérapeute à Montfort, c’est plus qu’offrir des traitements physiques : c’est faire partie d’une équipe humaine, où l’écoute est attentive et l’engagement envers le mieux-être des patients est indissociable du quotidien. Les rotations, qui permettent de vivre l’expérience des divers secteurs de l’hôpital, renforcent aussi l’esprit d’équipe et notre valeur d’entraide. Cette solidarité, cette chimie particulière faite de compétence et de complicité, c’est ce qui fait que cette équipe est si spéciale.
Quelques postes de physiothérapeutes sont disponibles au sein de l’équipe. Consultez la section Faire partie de l’équipe de notre site web pour en savoir davantage et soumettre votre candidature.
