Le 2 septembre dernier, 54 étudiants de troisième année en médecine de l’Université d’Ottawa ont amorcé un nouveau chapitre de leur formation à l’Hôpital Montfort. Parmi eux, Véronique Lapierre, qui au cours des 12 prochains mois, mettra son temps, son énergie et surtout sa passion au service de l’apprentissage en milieu clinique.
Véronique Lapierre a effectué ses deux premières années d’étude à l’Université d’Ottawa, durant lesquelles elle avait aussi choisi de faire ses stages à l’Hôpital Montfort. Dotée d’une positivité contagieuse, elle parle de Montfort avec des mots forts : bienveillance, accueil, et insiste sur le fait qu’elle se sent partie intégrante des équipes.
Son choix de Montfort n’est pas anodin : « la possibilité de travailler en français a été déterminante » nous confie-t-elle. Soulignant l’importance pour les patients d’être accueillis dans la langue de leur choix, elle considère que le bilinguisme est un véritable atout dans sa formation professionnelle.
Pour elle, cette troisième année peut se résumer en trois mots :
polyvalence, résilience et adaptation
« Une année pour nous découvrir en tant que personne ou comme professionnelle », explique-t-elle.
Cette réflexion prend tout son sens lorsqu’on considère son expérience estivale. En effet, Véronique a eu l’opportunité de faire un stage de quatre semaines à Paris en médecine interne. Une expérience enrichissante, qui lui a offert l’occasion de comparer deux façons de pratiquer la médecine. Bien qu’elle ait apprécié son expérience de stage international, elle a un petit penchant pour Montfort: « Ici c’est plus collaboratif et interdisciplinaire ». Elle ajoute qu’à Montfort, elle se sent intégrée dès qu’elle met les pieds dans un service — un sentiment qui fait toute la différence.
Consciente des défis à venir, ses collègues et elles alterneront toutes les six semaines entre différents départements — médecine interne, psychiatrie, chirurgie, urgence entre autres — tout en jonglant avec les horaires de travail, les gardes et la préparation des examens, qui auront lieu toutes les douze semaines.
Cette année est également importante pour elle car dès le début de 2026, Véronique pourra postuler à des stages optionnels partout au pays. Ces stages lui permettront de construire un profil solide pour le processus de sélection du CaRMS (le service canadien du jumelage des résidents), qui déterminera son futur en résidence.
Quant à son avenir, elle ne s’est pas encore arrêté sur son choix de spécialité. Elle apprécie l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale que propose la médecine familiale, mais reste ouverte à toutes les possibilités. Sachant ce qu’elle sait aujourd’hui, Véronique est convaincue qu’elle referait exactement le même parcours, tant sur le plan de ses études qu’au sein de Montfort.
Enfin, en tant que présidente de la classe des étudiant·e·s en médecine à Montfort, Véronique souhaite adresser un mot de remerciement au nom de toute la cohorte aux coordonnatrices de stage, Géraldine, Marijke et Vaniella, pour leur soutien et leur engagement.
Un partenariat précieux pour la formation médicale
Chaque année, des étudiant·e·s comme Véronique Lapierre entament leur stage clinique à Montfort, où ils développent leurs compétences cliniques, affinent leur raisonnement médical et tissent des liens significatifs avec les patients ainsi qu’avec les professionnels de la santé. Et tout cela, dans un environnement francophone, ce qui ajoute une dimension linguistique et culturelle essentielle à leur parcours.
Nombreux sont les étudiant.e.s en médecine de l’Université d’Ottawa qui choisissent de faire leurs stages cliniques à Montfort. C’est l’occasion pour nous ici de remercier ce partenaire académique de longue date, ainsi que toutes les parties prenantes qui contribuent à la réussite de ces stages. Il convient de souligner l’engagement des équipes de Montfort et de l’Institut du Savoir Montfort, qui contribuent activement à la qualité et à la richesse de cette expérience de formation. Une reconnaissance particulière va aux coordonnatrices à l’enseignement à l’Institut du Savoir Montfort et aux superviseurs, directeurs et précepteurs de stage, dont le dévouement et le professionnalisme permettent aux futurs médecins de bénéficier d’un encadrement exemplaire.
Cet engagement collectif illustre pleinement la mission académique de Montfort et de l’ISM : former, accompagner et inspirer la relève en santé pour mieux servir la communauté francophone et l’ensemble de la population.