On vous a déjà parlé d’Erin Ritchie. En 2018, cette enseignante originaire d’Ottawa enseignait le français en Australie. Cette année-là, pour Noël, ses élèves avaient réalisé une centaine de cartes de souhaits pour les patient·e·s de Montfort.

À l’époque, le regretté chroniqueur du quotidien Le Droit, Denis Gratton, avait consacré un texte à cette initiative réconfortante. Denis concluait sa chronique par un souhait : « Reste à voir si cet échange entre cette école de l’Australie et l’Hôpital Montfort deviendra une tradition des Fêtes. Ce serait beau. Ça fait tellement de bien, une simple carte, un simple sourire, un simple “je pense à toi”. »

De retour dans la région, Erin a renouvelé cette activité des Fêtes avec sa classe actuelle, de l’école élémentaire Stonecrest, à l’ouest d’Ottawa. On y offre un programme d’immersion en français, et Montfort n’est maintenant qu’à quelques dizaines de kilomètres ; il n’en fallait pas plus pour Erin, qui est venu faire la livraison des cartes elle-même !

Erin Ritchie est enseignante en première année, dans le programme d’immersion « Core French » à l’école élémentaire Stonecrest. On la voit ici avec Rahma, du Service des bénévoles de l’hôpital.

À quelques jours de Noël, ces meilleurs vœux ont été distribués dans quelques-unes des unités de Montfort, aux patient·e·s qui passeront probablement les Fêtes à l’hôpital. Quel bonheur de voir le sourire apparaitre au visage des patient·e·s et de leurs proches, lorsqu’ils reçoivent une des 75 cartes réalisées à la main par les élèves de première année.

Thomas Cain en compagnie de Meghan Campeau, gestionnaire clinique

Thomas Cain n’avait pas prévu passer les Fêtes à l’hôpital, mais après qu’une chute lui ait causé quelques fractures, c’est de sa chambre à Montfort qu’il célèbrera Noël cette année. Il a été parmi les premières personnes à recevoir une des cartes, des mains de Meghan Campeau, gestionnaire clinique de l’unité où il est admis.

Pour les Cain, le geste s’accompagne aussi d’un sentiment de proximité : « Certains de nos petits enfants suivent un programme d’immersion à leur école, et d’autres fréquentent une école francophone », explique Mme Cain, avec fierté. Bien que le réveillons sera différent pour eux cette année, cette douce pensée inattendue leur apporte une touche de réconfort.

Tu avais raison, Denis, « ça fait tellement de bien », et tu serais heureux de savoir que la tradition se poursuit, et que c’est toujours aussi beau.

Les cartes réchauffent aussi le cœur des équipes de soins, qui passent une partie des Fêtes à l’hôpital.

Martin Sauvé
Martin est directeur des communications, et fait partie de l'équipe Montfort depuis 2014. Quand il n'est pas en train d'écrire pour le Journal Montfort, il est surement en train d'arroser ses nombreuses plantes, ou d'explorer un quartier branché de la ville – ici ou ailleurs...