Depuis septembre 2024, la cour de santé mentale d’Ottawa offre les services d’une infirmière praticienne de soins primaires spécialisés en santé mentale en collaboration avec l’Hôpital Montfort et Montfort Renaissance.
Annie LaRocque, infirmière praticienne en soins de santé primaires et employée Montfort depuis 2002, se présente à la cour de santé mentale tous les mercredis matin et offre des services de soins primaires à cette population, en collaboration avec l’équipe de la cour et les services sociaux.
La cour de santé mentale à Ottawa est en vigueur depuis 2005 et a pour but de :
- Améliorer l’accès des clients aux services communautaires et de soutien
- Améliorer le bien-être général des clients
- Réduire les récidives
- Améliorer la sécurité de la communauté
- Identifier les enjeux systémiques; défendre les droits
- Réduire la stigmatisation
- Offrir des alternatives à l’incarcération
À la cour de santé mentale, on retrouve un juge, du personnel de soutien, un procureur de la couronne désigné, un avocat de service et un psychiatre du Centre de santé mentale Royal Ottawa. Il y aussi une collaboration étroite avec l’Association canadienne pour la santé mentale, la John Howard Society, Montfort Renaissance et d’autres services de soutien sociaux et judiciaires.
Les cours de santé mentale à travers la province ont rapporté des résultats positifs pour les clients, tels le retrait des accusations (déjudiciarisation), ou des mesures non privatives de liberté lors du jugement à la suite d’un plaidoyer de culpabilité.
L’ajout d’une infirmière praticienne à l’équipe permet de rendre les soins de santé plus accessibles aux patients afin d’améliorer leur santé, diminuer les risques de récidives et prévenir des admissions.
Le but ultime est de travailler vers des résultats plus positifs pour les clients, ce qui veut parfois dire de devoir chercher des solutions créatives.
Félicitations, Annie, pour cette excellente initiative centrée sur la personne!
