À l’automne 2023, l’Université d’Ottawa a inauguré son programme de doctorat de premier cycle en pharmacie offert uniquement en français, une première au Canada chez les francophones hors Québec.
Avec cinq fois plus de demandes que de places disponibles, le programme a attiré de nombreux étudiants de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick, ce qui a conduit l’Université à envisager de l’ouvrir à un plus grand nombre de participants à l’avenir.
Le lancement de ce programme et l’intérêt qu’il suscite reflètent un urgent besoin de pharmaciens dans les francophones du Canada hors Québec, où l’on aura besoin de plus de 750 pharmaciens d’ici 2026.
Christine Landry, pharmacienne à Montfort depuis 19 ans et professeure adjointe à l’Université d’Ottawa, a joué un rôle actif dans ce programme en en devenant la directrice. Christine affirme avec fierté : « C’est un programme qu’on a bâti à partir de rien. On a pris la fine pointe de la pédagogie et toutes les données les plus récentes pour vraiment adapter l’apprentissage aux apprenants d’aujourd’hui. »
Le programme, inspiré des meilleures pratiques d’enseignement, met l’accent sur une pédagogie active et expérimentale (stages, laboratoires, ateliers), ainsi que sur le développement des compétences interdisciplinaires nécessaires. Cet apprentissage actif et participatif remplace les cours magistraux et sera dispensé dans les installations de pointe de la nouvelle école des sciences pharmaceutiques, au sein de la faculté de médecine, à proximité du centre de recherche médicale, futur pilier de la recherche médicale dans le pays, dont la construction débutera en décembre.
Ce nouveau programme, ainsi que les futurs programmes d’études supérieures permettront à Montfort de collaborer avec l’Université d’Ottawa afin d’offrir aux futurs pharmaciens un apprentissage par l’expérience.
Cet article a été adapté d’une nouvelle publiée par l’Université d’Ottawa.