Richard Lama est aumônier à Montfort et dans quelques jours, celui-ci quittera un milieu de travail qui lui est cher pour de nouvelles aventures dans son pays d’origine, la Guinée!
Mon histoire avec Montfort a commencé en 2002. Je vais vous la raconter.
Être aumônier fait partie intégrante de mon être en tant que prêtre. La formation humaine, sociale et spirituelle que j’ai reçue du petit séminaire jusqu’à être prêtre, en passant par le grand séminaire me prédisposait déjà à cela. De plus, j’avais fait un master en théologie pastorale à l’Université Saint-Paul d’Ottawa, qui embrassait une multitude de domaines, y compris la pastorale hospitalière. Tout cela m’a préparé au travail d’aumônier.
Avant d’arriver à Montfort, j’ai été aumônier à l’Hôpital Général d’Ottawa, à Bruyère, à l’Hôpital St-Vincent de Paul et dans les résidences pour personnes âgées. Venir à Montfort a été pour moi un clin d’œil de la Providence divine, ce que certaines personnes appellent une chance, ou un heureux hasard.
Je venais d’arriver au Canada lorsque j’ai été sollicité pour faire un remplacement comme aumônier à l’Hôpital Général d’Ottawa. Après cela, j’ai décidé de me concentrer sur mes études à l’Université Saint-Paul.
Un jour, un ami, abbé Aimé Mpevo, alors aumônier, m’a abordé pour dire qu’il a appris que j’avais déjà travaillé à l’Hôpital Général. Il m’a demandé si j’étais intéressé pour être un aumônier de relève à Montfort. J’ai accepté tout de suite sa proposition. C’est ainsi que j’ai passé les entrevues et les différents examens avant de me joindre à l’équipe Montfort. Je dis un clin d’œil de la Providence divine, ou une chance parce qu’à la fin, je ne pouvais pas trouver mieux que Montfort.
Quand je suis allé en décembre pour visiter ma mère, il m’a dit que la Conférence épiscopale de Guinée me demande d’être l’un des formateurs à l’UUCo-UCAO (Unité Universitaire de Conakry-Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest). En devenant prêtre, nous faisons la promesse d’être toujours obéissant. En décidant de retourner en Afrique, je ne fais qu’obéir à cette promesse.
Récemment, j’ai décidé de retourner en Afrique parce qu’on m’a confié une mission à y accomplir. Lorsque mon évêque était de passage à Ottawa pour me visiter en fin novembre 2019, il m’a laissé entendre qu’ils avaient une mission pour moi en Guinée, mon pays d’origine.
À cette étape de ma vie, il y aura bien des choses qui vont manquer de l’Hôpital Montfort.
Je veux mentionner une seule chose qui me paraît primordiale et très importantes : l’équipe dans laquelle j’ai travaillé; c’est-à-dire les personnes avec qui j’ai collaboré pendant mon séjour à Montfort.
Après tant d’années, j’ai appris une chose. J’ai compris que la réussite d’un service ne dépend pas seulement de la compétence, mais aussi et surtout des relations interpersonnelles, de la bonne collaboration dans une équipe. C’est la base de tout. J’ai eu une excellente équipe de travail. Cela va beaucoup me manquer.
C’est lieu de dire un sincère merci à mes responsables. Je nomme Rémi Dumais et Jacinthe McParland. Je n’oublie pas Marielle Beauchesne, Lise Vaillancourt, Johanne Pomerleau, Sœur Louise Charbonneau et l’Abbé Aimé Mpévo qui m’a introduit à Montfort. À toutes et à tous, je dis merci.
Merci à vous M. Lama et bonne chance avec vos prochaines aventures!
Pour ceux qui ne le savent pas, le terme aumônier désigne, originellement, un ecclésiastique, chargé de la direction spirituelle et de l’accompagnement des personnes dans un établissement ou dans un corps ou un groupe bien organisé. Ce rôle peut se préciser davantage selon les objectifs et les valeurs de chaque institution. À Montfort, le rôle de l’aumônier est clairement défini dans les directives de l’hôpital. Il est dit que, sous la supervision de la Direction des soins spirituels et religieux et en collaboration avec la conseillère des soins spirituels et religieux, l’aumônier offre des services spirituels et religieux aux patients et familles de l’hôpital. L’aumônier est responsable de l’organisation et de la présidence des cérémonies religieuses hebdomadaires ainsi que des cérémonies spéciales lors des événements catholiques. À ce titre, il lui revient également d’accomplir les rites d’une religion ou d’une confession religieuse, tels que le baptême, le sacrement de réconciliation et le sacrement des malades; de prendre connaissance des dossiers des patients sur les unités cliniques pour être informé de l’état du patient afin de mieux préparer les visites; d’apporter un soutien spirituel et religieux aux patients, familles et au personnel de l’hôpital; et d’interagir avec les intervenants de la santé sur les unités cliniques. |