En marchant, en courant, en faisant de l’exercice, plusieurs membres du personnel profitent de leur pause du midi pour s’oxygéner le corps et le cerveau – et rigoler un peu. Et vous?
Presque tous les midis, les adjointes à la Direction médicale font de la marche, que ce soit dans le corridor du niveau 00 durant l’hiver ou à l’extérieur pendant l’été. « Nous mangeons notre lunch et ensuite on va marcher autant qu’on peut, jusqu’à 13 h. On ne compte pas les tours, on marche juste le plus qu’on peut. Ça fait du bien au corps et au moral », explique Vivianne Lauzon.
« En temps normal, une personne qui travaille dans un bureau fait à peine 1000 pas durant sa journée, ce qui n’est pas beaucoup. Les marches et le calcul des pas nous aident à prendre conscience de l’importance de bouger et de l’impact sur la santé. Lorsque nous n’avons pas le temps de sortir marcher, on le ressent! Avec nos marches du midi, on réussit à se rajouter environ 5000 pas dans une journée, ça a un impact direct sur notre forme physique et mentale. »
Les promenades sont maintenant bien ancrées dans l’horaire quotidien et font un bien immense.
Marc-André Lépine, administrateur de systèmes à la direction des technologies de l’information (TI), a pour but d’être actif tous les jours. « En été, comme je viens travailler en bicyclette et que ça représente 20 kilomètres dans chaque sens, je n’ai pas autant le besoin de bouger pendant la journée. Mais en hiver, j’essaie de faire une activité physique chaque midi. Par exemple, je fais de la corde à sauter, une pratique que j’ai développé avec mon entrainement de kickboxing; je cours dans les escaliers, je fais du shadow boxing ou je vais courir dehors. »
Marc-André a réussi à intégrer ses routines dans son horaire. Pendant son heure de lunch, il se garde 30 minutes pour son activité physique, plus quelques minutes pour prendre sa douche et se changer.
Après, je me sens réveillé. Peu importe les pressions que j’ai senti en matinée, après mon entrainement je me sens carrément plus productif.
Pour sa part, Stéphane Tremblay, lui aussi de l’équipe des TI, a développé une routine originale pour ses entrainement estivaux. « L’été, je vais courir un 5 kilomètres sur le chemin Montréal. À chaque arrêt d’autobus, je fais des pull-ups en m’accrochant à la structure de la cabine, plus des exercices sur les bancs. »
« S’entraîner, ça relaxe le cerveau, ça donne des endorphines… c’est la meilleure affaire que tu peux faire tous les jours! »
Pour Benoit Bruyère, ergothérapeute au programme de santé mentale, c’est la naissance de son fils il y a deux ans qui l’a incité à modifier l’horaire de ses courses. « C’est rendu difficile de m’entraîner le soir, donc j’en profite le midi, ça me permet de passer plus de temps en famille le soir et d’avoir un équilibre travail-famille », explique Benoit.
« C’est aussi une activité de socialisation, au lieu de juste jaser avec des collègues pendant le lunch, on va courir. C’est devenu un peu contagieux au sein de l’équipe… On se rencontre à midi, deux à trois fois par semaine. Pendant l’été, nous utilisons la piste cyclable, soit vers le musée ou vers la rue Ogilvie. Il y a des gens pour qui on va plus vite que leur rythme habituel, d’autres un peu plus lentement, mais le but c’est de s’encourager et de courir ensemble. On revient vers 12 h 35 pour avoir le temps de prendre une douche et de manger.
On reprend les activités vers 13h, le visage un peu rouge, mais énergisés.
Je suis bien chanceux de compter sur des collègues pour m’aider à maintenir ma motivation. L’engagement envers un collègue est beaucoup plus difficile à briser qu’envers soi-même! Des fois, courir c’est un entrainement physique, d’autre fois c’est pour prendre soin de sa santé mentale… On prend soin de nous! », conclut Benoit.
Pour Chantal St-Cyr et Karine Te Riele, ainsi que d’autres collègues de la Direction de la gestion de la qualité et des risques, « notre routine est qu’on n’a pas de routine. On va marcher, car on aime aller dehors et prendre de l’air frais. C’est important de faire un reset. On choisit le parcours selon le temps qu’on a de disponible. »
Quelques options de parcours pour Chantal et Karine :
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Selon Chantal et Karine, « ça nous permet de prendre du soleil, de prendre une pause mentale du travail et parler d’autre chose, ça nous permet d’être plus productif en après-midi. Ça nous permet de faire quelque chose de moins structuré dans notre journée, de socialiser, de prendre de nos nouvelles et bâtir un climat d’appartenance. »
« On retourne au travail avec une tête reposée, on est prêt à affronter les tâches qui se présenteront en après-midi. »
Bien sûr, de nombreux membres du personnel de l’hôpital ont un travail qui les garde actifs toute la journée et pour ceux-là, la pause est un repos bien mérité. Par exemple, Lucie Guay, de l’équipe des brancardiers (« porteurs »), fait plus de 20 000 pas par jour, sans compter la marche aller-retour entre sa résidence et l’hôpital!
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