Quel plaisir avons-nous tous de conduire une nouvelle voiture! On est fier, nous lui faisons attention, nous choisissons méticuleusement le stationnement. On évite d’être voisin d’une vieille voiture déjà pleine de marques, ou celle dont les portières sont plus grandes pour éviter de se faire érafler les côtés. Et si on a la possibilité de stationner dans un endroit où le flot de circulation est plus restreint, quelle merveille!
Malgré toutes ces précautions, je ne m’attendais toutefois pas d’être à risque d’un accident avec un autre véhicule lorsque j’arrive dans un stationnement étagé, réservé au personnel d’un hôpital.
Dernièrement, on a évité de justesse de me heurter violemment côté conducteur. Fort heureusement, le véhicule a pu freiner en évitant du même coup de m’écraser contre les autres véhicules déjà sagement stationnés. Bien que la vitesse ne fût évidemment pas aussi grande que sur la route, on sait que celle-ci est responsable de nombreux accidents. La tension que j’ai pu voir dans le regard de l’autre conducteur, les marques laissées sur le sol lorsqu’il s’est arrêté brusquement me laissent croire que l’impact aurait pu être sérieux.
Et même, si j’avais la plus vieille voiture de la ville, ma crainte est bien légitime, car nous aurions pu subir des blessures graves. Pire encore, imaginez un instant qu’au lieu de ma voiture cela avait été un piéton, ce confrère, cet ami ou vous-même circulant dans le stationnement. Ces situations, contribuant à augmenter trop rapidement votre pression artérielle et votre rythme cardiaque, pourraient être évitées si les conducteurs étaient plus vigilants, particulièrement dans les tournants ou l’espace et notre champ de vision sont plus restreints.
Alors s’il-vous plaît, pensons tous à diminuer la vitesse avant que l’irréparable ne se produise, il ne suffit que d’une seule fois, mais de trop!
Francine, patiente-partenaire