La passion de tendre la main

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Lucienne et Flaubert, du Projet d'Haïti

« Je sais ce que c’est pour un enfant de ne pas avoir d’eau potable. » C’est l’une des raisons pour lesquelles Lucienne Marseille, infirmière auxiliaire aux Cliniques ambulatoires, est dévouée à organiser des levées de fonds pour l’Haïti en collaboration avec ses collègues. Pour Flaubert Michel, préposé aux bénéficiaires, c’est le fait de tendre la main à son voisin en besoin.

Des employés de Montfort se sont ralliés pour former l’organisation OFGED-Canada qui a pour objectif de venir en aide aux Haïtiens par des projets humanitaires et de développer l’autonomie de la population en lui donnant des outils pour le faire. Présentement, leurs projets sont axés sur la distribution de nourriture, de semences et de matériel scolaire. À l’avenir, ils souhaiteraient établir une clinique de santé ambulatoire.

Pour Lucienne et Flaubert, cette cause est d’une importance cruciale. Tous deux natifs d’Haïti, ils ont été témoins de certaines difficultés auxquels les gens sont exposés. « Ici, on vit dans un pays d’abondance. Parfois, les enfants d’Haïti passent de trois à quatre jours sans manger. », explique Flaubert. D’ailleurs, lorsqu’elle était en Haïti, Lucienne était travailleuse sociale auprès des enfants.

« Je sais ce que c’est pour un enfant de ne pas avoir la chance d’aller à l’école ou qui n’arrive pas à trouver de l’eau potable à boire. Je sais ce que c’est. Si on pouvait trouver de l’aide pour aider ces enfants, ça serait vraiment très apprécié. »

Lucienne, Flaubert et leurs collègues qui organisent des levées de fonds pour Haïti ont une passion à faire une différence là-bas et ils ont besoin d’aide. Si vous souhaitez faire des dons d’articles en bonne condition, voici quelques exemples de choses dont ils ont besoin :

  • vêtements
  • jouets
  • souliers
  • fournitures scolaires
  • livres en français

Vous pouvez remettre vos dons dans l’une des deux boîtes à cet effet, situées au 1D173 et au 2e étage devant le bureau des ressources humaines. Celle située au 2e étage y sera jusqu’au 31 janvier 2018.

« Nous avons été inspiré par Montfort. Montfort comprend l’importance de l’aide humanitaire et valorise l’entraide. »

Pascale est employée à temps partiel de l’équipe des communications à Montfort. Quand elle n’est pas en train d’écrire pour le Journal Montfort, elle assiste à ses cours à l’Université d’Ottawa, adore les cours de groupe au gym, peint des tableaux et explore la gastronomie végétarienne d’Ottawa – même si elle n’est pas végétarienne.