Le 18 novembre dernier, Montfort a participé à une mégasimulation de désastre à La Cité, activité d’apprentissage avec plus de 350 participants, dont 250 étudiants de dix programmes d’étude du collège. En effet, des étudiants en soins paramédicaux, thérapie respiratoire, communication 911, services d’incendie, techniques de service policier, gestion de la sécurité, services juridiques, techniques de travail social, soins infirmiers auxiliaires et techniques d’esthétique furent de la partie pour réaliser cette simulation mettant en scène une fusillade dans un bar.
Il s’agissait non seulement d’une simulation interprofessionnelle, réunissant plusieurs professions, mais aussi interprovinciale, puisque des étudiants en soins infirmiers de l’Université du Québec en Outaouais se sont joints à la simulation.
La simulation se divisait en deux scènes principales, la première ayant lieu à l’extérieur, où un bâtiment tenait lieu de bar, et la deuxième dans les locaux de La Cité, où un mini-hôpital comprenait plusieurs espaces dont une salle d’attente, salle de triage, salle de réanimation, salle d’observation et salle familiale.
L’exercice a débuté à 10 h, alors que des coups de feu se sont fait entendre dans le bar simulé. Le « tireur » ayant pris la fuite dans le boisé entourant le stationnement, les « victimes » ont été transportées à l’ « hôpital » par les ambulanciers en herbe afin de recevoir des soins prodigués par les étudiants de La Cité et par sept résidents de l’Université d’Ottawa.
La simulation était un effort collectif de plusieurs parties, incluant l’Institut du savoir Montfort. En effet, Diane Alain et Renée Dufour coordonnaient la simulation dans l’ « hôpital ». Les urgentologues Dr Michon et Dr Montgomery ont également participé à la mise en scène. Deux techniciens médicaux et d’autres membres du Centre des services de santé des forces canadiennes se sont aussi joints à eux.
« C’est un travail incroyable. Dans la simulation, ton participant est quelqu’un que tu ne peux pas contrôler, il faut donc contrôler le maximum de ce qui l’entoure. C’est comme un tournage où l’acteur principal improvise, » souligne Renée Dufour, coordinatrice des activités de simulation à l’ISM.
Une fois la simulation terminée, il est primordial de faire un retour sur celle-ci.
« La simulation n’a pas de sens s’il n’y a pas de débreffage par la suite, » affirme Renée. « La simulation nous permet de faire une réflexion sur nos comportements dans une situation extrême et nous permet de grandir. »
En effet, la mégasimulation est une activité d’apprentissage qui restera gravée dans la mémoire des étudiants, leur permettant d’enrichir leurs compétences professionnelles en les préparant aux pires scénarios possibles. Félicitations à La Cité ainsi qu’à tous les membres impliqués dans cette réussite!