Services spirituels : un service plein de vie

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Les aumôniers Richard Lama et Fadi Attala, tous deux de la paroisse Sainte-Geneviève, sont attitrés à l’Hôpital Montfort. Ils offrent un service complémentaire à nos bénévoles qui œuvrent aux Soins spirituels.

Récemment, j’ai eu l’occasion de les rencontrer pour qu’ils m’expliquent la nature de leurs services, notamment le sacrement des malades.

Il s’agit d’un service de compassion qui aide le patient et sa famille durant une épreuve difficile. On parle alors de compassion et de force spirituelle pour aider le patient à faire face à la douleur et ainsi l’aider à cheminer vers l’atteinte de la paix intérieure.

Malheureusement, il arrive trop souvent que l’on fasse appel aux aumôniers lorsque le patient est déjà décédé. Il faut comprendre que le sacrement des malades est un rituel catholique de fin de vie.

C’est donc un service pour les vivants.

Des services disponibles en tout temps

Le service d’aumônerie est offert 24/7, pendant toute l’année

Tout comme le personnel médical qui répond à une urgence de nuit, les aumôniers sont toujours prêts à se déplacer. Cette disponibilité fait partie de leur code de déontologie. Il est donc important pour le personnel d’être sensibilisé à leurs services et à leur disponibilité. Il sera alors possible d’offrir une qualité de soins humanisés à tous les niveaux.

Outre le sacrement des malades, les aumôniers offrent un service de nature religieuse (catholique) le dimanche à 15 h. Les patients, leurs proches et le personnel y sont invités. Le tout se déroule dans la salle multiconfessionnelle, au 4e étage. (On préfère désormais ce terme, « salle multiconfessionnelle » puisque les gens de toutes les confessions religieuses peuvent l’utiliser.)

Et tous les lundis, on procède à l’adoration du Saint Sacrement de 13 h à 15 h.

Qui sont nos aumôniers?

Richard Lama

Richard Lama jongle avec de multiples obligations. Il est assistant curé de l’Unité pastorale Paul VI qui regroupe trois paroisses. Il a étudié à l’Université Saint-Paul en 2001 et est par la suite entré au service de Montfort, qui lui a récemment remis sa médaille pour 15 ans d’ancienneté. Il est originaire de la Guinée en Afrique de l’Ouest et vient d’une famille de huit enfants; sa mère habite Ottawa. Malgré ses tâches, Richard aime bien la lecture, la marche et le gymnase.

Fadi Attalah

Fadi Attalah est originaire de Damas, en Syrie. C’est à la suite de son arrivée à Montréal que son évêque lui a demandé de venir à Ottawa afin d’y mettre sur pied une paroisse syrienne chrétienne. Il œuvre à la paroisse Sainte-Geneviève et est par ailleurs vicaire à Chelsea. Il peut donc offrir ses services en arabe.

Le multilinguisme peut parfois amener quelques difficultés. Il a été appelé un jour pour visiter un patient aux Soins intensifs (ICU en anglais). Il tente de s’y rendre, mais a de la difficulté à trouver le local. Il demande à une dame médecin, dans un anglais moins que shakespearien, « Where ICU? »

La médecin croit entendre « Where I see you? ».

« What? », répond-elle offusquée, croyant avoir affaire à un faux prêtre.

Comme quoi, il faut se tourner la langue sept fois avant de parler en anglais!


Vous avez aimé cet article? Lisez le texte L’équipe des soins palliatifs, paru en juin 2015.

Luc est un photographe bénévole à Montfort. S'il n'y est pas, essayez à la Croix-Rouge ou bien sur les pentes de ski. Son slogan: ''Il n'y a pas de mauvais sujets, il n'y a que de mauvais photographes''.